![|[ Sin City Rpg ]|](https://2img.net/i/fa/logo/logo_fr.png){kind=logo}
Accueil
J'ai roulé jusqu'au seul immeuble désaffecté des beaux quartiers. Désaffecté, à vrai dire, c't'un bien grand mot. Simplement, il est vide. L'état des lieux est nickel, simplement, avec la crise actuelle, et les prix du mètre carré dans le quartier, le propriétaire du building n'a su trouver le moindre client. Paraît que ce type s'en ait trouvé ruiné, et puis, s'est tiré une balle. Tant mieux, je m'approprie les lieux.
Je largue la patrouilleuse face à l'entrée du bâtiment, et puis, j'entre. La porte est même pas verrouillée. Le plus beau dans l'affaire, c'est que le bâtiment est nickel. Une fois qu'on y aura réenclencé l'électricité, il semblera identique à n'importe quel building du quartier, et sûrement pas à un squat. Parfait, ça devrait éloigner les autres types comme moi à pas avoir de toit. J'y aurais la paix, et ça pourrait même servir de QG. Allez, soyons fou. Si j'm'enrichis suffisamment, je rachèterai le building, histoire de légaliser un peu tout ça. J'ai toujours kiffé faire des trucs légaux en me basant sur l'illégal.
Je descend l'escalier de service pour entrer dans la salle des machines, et je trouve le disjoncteur. Je l'enfonce. Et la lumière fut. Baigné dans la lumière, je ressors rejoindre la caisse. Je chope la cibie de la caisse, mes fringues et le dossier sur la banquette arrière. Restera plus qu'à larguer la caisse n'importe où, tant qu'on la retrouve pas. Je retourne dans le bâtiment, et en passant devant l'accueil, j'en profite pour chopper toutes les clés des apparts, dans l'étagère murale, derrière le comptoir. C'est sûr, y en a pas mal, ça fait un poids, mais tant mieux. Avec ça, les piaules resteront fermées, et je saurais ouvrir la mienne sans en défoncer la porte.
Je me dirige vers l'ascenseur, et enfonce le bouton pour rejoindre le dernier étage. Putain, grand standing. L'ascenseur est plus large que la cellule où j'ai croupie ces dernières années, il est rapide, il vibre pas et, mieux que tout, y a pas de putain de musique à la con pour t'énerver pendant ton trajet. Simplement un léger clinquement de cloche lorsqu'il arrive à destination, et que les portes s'ouvrent. Un seul appart à l'étage. La suite impériale. Magnifique. Je regarde le numéro sur la lourde porte. 666. On ne pouvait rêver mieux. Je chope la clé dite du tas de clés, et décoche la serrure. J'entre.
Putain c'que c'est beau. Salle de séjour, cheminée, moulures, magnifique. On y fera un feu histoire d'éclairer la pièce, j'ai jamais aimé les lumières électriques, c'est d'une laideur. Tandis que les flemmes, c'est à en chialer de beauté. Je dépose tout mon bordel sur la table basse, et fait l'état des lieux. Cuisine, salle à manger, salle de séjour, quatre chambres avec salles de bain persos, et terrasse donnant sur le tout basin. Parfait.
Je me pose sur le canapé, et saisi le dossier. Va falloir commencer à jeter un oeil sur tout ça. Okay, on est déjà deux forces armées. D'abord, il nous faudrait un membre capable de se faufiler partout, du genre gymnaste. Je regarde attentivement chaque fiche, en profitant pour mettre un nom sur chaque visage, histoire de savoir un peu plus précisément qui est qui. Avoir une longueur d'avance sur les autres, c'est toujours bon. Et puis, je trouve la perle. Une voleuse. Parfait.
Je me change, réenfile mes fringues de civil, et jette l'uniforme au placard, sait-on jamais, ça pourra resservir. Je sors de l'appart, clé en poche, flingue à la ceinture, et rejoint la patrouilleuse. Je sais pas vraiment où la trouver. Mais le truc bien, à Basin, c'est qu'un jour ou l'autre, tout le monde passe au Kadie's.
Je largue la patrouilleuse face à l'entrée du bâtiment, et puis, j'entre. La porte est même pas verrouillée. Le plus beau dans l'affaire, c'est que le bâtiment est nickel. Une fois qu'on y aura réenclencé l'électricité, il semblera identique à n'importe quel building du quartier, et sûrement pas à un squat. Parfait, ça devrait éloigner les autres types comme moi à pas avoir de toit. J'y aurais la paix, et ça pourrait même servir de QG. Allez, soyons fou. Si j'm'enrichis suffisamment, je rachèterai le building, histoire de légaliser un peu tout ça. J'ai toujours kiffé faire des trucs légaux en me basant sur l'illégal.
Je descend l'escalier de service pour entrer dans la salle des machines, et je trouve le disjoncteur. Je l'enfonce. Et la lumière fut. Baigné dans la lumière, je ressors rejoindre la caisse. Je chope la cibie de la caisse, mes fringues et le dossier sur la banquette arrière. Restera plus qu'à larguer la caisse n'importe où, tant qu'on la retrouve pas. Je retourne dans le bâtiment, et en passant devant l'accueil, j'en profite pour chopper toutes les clés des apparts, dans l'étagère murale, derrière le comptoir. C'est sûr, y en a pas mal, ça fait un poids, mais tant mieux. Avec ça, les piaules resteront fermées, et je saurais ouvrir la mienne sans en défoncer la porte.
Je me dirige vers l'ascenseur, et enfonce le bouton pour rejoindre le dernier étage. Putain, grand standing. L'ascenseur est plus large que la cellule où j'ai croupie ces dernières années, il est rapide, il vibre pas et, mieux que tout, y a pas de putain de musique à la con pour t'énerver pendant ton trajet. Simplement un léger clinquement de cloche lorsqu'il arrive à destination, et que les portes s'ouvrent. Un seul appart à l'étage. La suite impériale. Magnifique. Je regarde le numéro sur la lourde porte. 666. On ne pouvait rêver mieux. Je chope la clé dite du tas de clés, et décoche la serrure. J'entre.
Putain c'que c'est beau. Salle de séjour, cheminée, moulures, magnifique. On y fera un feu histoire d'éclairer la pièce, j'ai jamais aimé les lumières électriques, c'est d'une laideur. Tandis que les flemmes, c'est à en chialer de beauté. Je dépose tout mon bordel sur la table basse, et fait l'état des lieux. Cuisine, salle à manger, salle de séjour, quatre chambres avec salles de bain persos, et terrasse donnant sur le tout basin. Parfait.
Je me pose sur le canapé, et saisi le dossier. Va falloir commencer à jeter un oeil sur tout ça. Okay, on est déjà deux forces armées. D'abord, il nous faudrait un membre capable de se faufiler partout, du genre gymnaste. Je regarde attentivement chaque fiche, en profitant pour mettre un nom sur chaque visage, histoire de savoir un peu plus précisément qui est qui. Avoir une longueur d'avance sur les autres, c'est toujours bon. Et puis, je trouve la perle. Une voleuse. Parfait.
Je me change, réenfile mes fringues de civil, et jette l'uniforme au placard, sait-on jamais, ça pourra resservir. Je sors de l'appart, clé en poche, flingue à la ceinture, et rejoint la patrouilleuse. Je sais pas vraiment où la trouver. Mais le truc bien, à Basin, c'est qu'un jour ou l'autre, tout le monde passe au Kadie's.
Kadie's